"A la suite d’une bataille victorieuse, le valeureux Macbeth, sujet du roi Duncan d’Ecosse, rencontre trois sorcières qui le désignent comme le duc de Glamis (ce qu’il est effectivement), le duc de Cawdor, et le futur roi. Peu de temps après, Macbeth est informé que le roi, en récompense de son courage et de sa dévotion, le fait duc de Cawdor.
Macbeth fait part de la singulière entrevue à son épouse qui va le pousser à assassiner le roi pour prendre sa place, réalisant ainsi la troisième prédiction des trois sorcières.
Le règne de Macbeth, guidé par la peur, la culpabilité et les propos nébuleux des trois sorcières qu’il interroge quant à son avenir, est placé sous le signe des meurtres arbitraires et de l’injustice. Macbeth finit par soulever contre une révolte de grande ampleur, et......"bien entendu je ne vous dévoilerai pas l'issu de la fin.
Citation:
Venez, venez, esprits qui assistez les pensées meurtrières ! Désexez-moi ici, et du crâne au talon, remplissez moi de toute la plus atroce cruauté ; épaississez mon sang ; fermez en moi tout accès, tout passage au remords. Qu'aucun retour compatissant de la nature n'ébranle ma volonté farouche et ne s'interpose entre elle et l'exécution ! Venez à mes mamelles de femme, et changez mon lait en fiel, vous, ministres du meurtre, quelque soit le lieu où, invisibles substances, vous aidiez à la violation de la nature. Viens, nuit épaisse, et enveloppe-toi de la plus sombre fumée de l'enfer : que mon couteau aigu ne voie pas la blessure qu'il va faire ; et que le ciel ne puisse pas poindre à travers le linceul des ténèbres et me crier : 'Arrête ! Arrête !'
c'est un chef d'oeuvre! (mais j'ai pas l'impression d'être très originale en disant cela). Mon seul regret, c'est sa brieveté : tout va vite, très vite et j'aurais aimé que quelques passages soient plus développés. C'est un bijou de folie et de violence, plein de poésie.
Les personnages m'ont beaucoup touchés : il y a une forme de démence qui parcourt la pièce, comme si la première apparition des sorcières chassait la raison. Macbeth en particulier, est émouvant, une marionnette dans les mains des femmes, qui se laisse mener, obéit à des prophéties auto-réalisatrices, gomme en lui (ou du moins le tente) toute forme de sentiment et de remords et se rend compte dans un moment de désespoir de la vanité des actions humaines.
C'est grandiose!!mais un petit conseil en anglais c'est bien plus enrichissant!